Pour l’exposition universelle de 1900, un vaste enclos était réservé au Dahomey, « la plus récente des acquisitions de la France», qui est aujourd’hui le Bénin. Un palais, un temple des Sacrifices, un poste de brousse, des totems, et un village indigène forment un tableau idyllique de la colonisation. Un petit groupe de Dahoméens vivent ainsi dans des cabanes, refusant de se laisser photographier, au grand dame des visiteurs.
L'exposition du Dahomey à l'exposition universelle de 1900 . On aperçoit très distinctement les poteaux fétiches qui seront replcés à Vincennes autour de la serre.
Dans une petite serre vitrée, la maison Vilmorin présentait des plantes provenant d’Inde, de Chine ou d’Amérique, en cours d’acclimatation et destiné à repartir dans d’autre colonie. Les plants de café, de thé, de cacao de benjoin ou de caoutchouc étaient présentés côte à côte, dans de petites caisses vitrées qui serviront à leur expédition à destination des colonies africaines. Cette petite serre fut conservée, et exposés dès 1901 à Vincennes où elle se trouve toujours. La serre s’écroule et les totems qui entouraient le temple de sacrifices sont conservés dans des réserves en attendant une hypothétique restauration.
La serre du Dahomey, chauffée, était intitulée "Serre d'adaptation aux plantes tropicales" architecte L. Siffert.