Au XIX siècle les guinguettes du Plessis ont les faveurs des Parisiens. Dans une ambiance populaire et joyeuse, les familles viennent passer du bon temps au grand air.
En 1848 la première des guinguettes « Au grand Robinson », avait pris comme thème la vie de Robinson Crusoë. Les consommateurs montaient par un escalier de bois dans un immense châtaignais où on avait fixé des plateformes. Le propriétaire avait juste confondu l'histoire de Robinson Crusoé de D. Defoe (1719) et Les Robinson Suisse de Wyss (1813) une famille de naufragés suisse qui installent leur maison de fortune dans un arbre.
Les autres guinguettes reprirent le thème du héros de D. Defoe et une surenchère d'attractions foraines fit la célébrité de la rue Malabry. Le succès fut tel, que la commune du Plessis obtint du conseil d'Etat l'ajout de mot Robinson à son nom. La famille Guesquin ne manquait pas d'idée. Ernest, déjà propriétaire du « Vrai arbre » fera remonter l'un des pavillons de l'exposition, « L’auberge espagnole ». On ne sait pas s'il s'agissait d'une auberge espagnole de l’exposition ou si le nom provient de l’expression populaire. En effet, on y servait apéritifs, vins, cafés et liqueurs et les clients apportaient leur provisions de bouche.
La Guinguette du Grand Arbre, aujourd'hui Salons de l'Ermitage, est à l’abandon, au 22 rue de Malabry.