Les pavillons étrangers des diverses expositions ont bien des fois été rachetés par de riches visiteurs, propriétaires d’un terrain souvent non loin de Paris. Quelques-uns ont acheminé leur acquisition jusque vers les côtes normandes, bien peu au-delà d’un rayon de 200 kilomètres. Certains de ces pavillons passèrent le XXe siècle, d’autres tombèrent sous l’avidité des promoteurs.
La rue des Nations inspira la bourgeoisie de l’époque puisque non loin du pavillon russe se trouvait un pavillon des céramiques anglaises et un pavillon suédois qui ont survécu tous trois.
Il reste à Maisons-Laffitte, un des cinq pavillons de l’Angleterre. Légèrement modifiée par rapport à son agencement original, la façade du pavillon Doulton est due à l’architecte anglais J. Starke Wilkinson. La maison Doulton et Lamberth, l’une des plus importantes manufactures de terres cuite d’Angleterre, constituait ici un véritable catalogue de production maison. Frises, moulures, voussures, corniches, colonnettes, balustres, vases et gargouilles foisonnent sur cette façade en brique et terre cuite blonde illustrent l’art de la firme britannique.