Le palais du Trocadero. Carte postale datant de 1905, on distingue les quatre animaux, de gauche à droite, le cheval, l'éléphant, le rinhocéros, et le taureau.
Autour de la cascade du Trocadéro s'égaillaient quatre sculptures d'animaux, elles étaient dorées comme les statues des continents qui se trouvaient à quelques mètres .
En 1935 trois, d'entre eux déménagèrent à la porte de Saint-Cloud, Le Cheval à la Herse de Pierre Louis Rouillard, l'Eléphant Pris au piège d'Emanuel Frémiet, et le Rhinocéros de Alfred Jacquemart sculpteur à qui l'on doit entre autre les dragons de la fontaine Saint-Michel .
Le taureau de Caïn,
la quatrième sculpture animaliére, fut déménagé à Nîmes.
Ici pris en photo durant
l'exposition universelle de 1900. Pour la
petite histoire, on trouve au pied du taureau, une gerbe de blé et
un soc de charue, c'est pourquoi, les édiles de Nimes placèrent
cette sculpture en hauteur, pour cacher ses attributs agraires,
bien peu en phase avec l'esprit de la tauromachie.
L'ensemble des statues ont été déplacées en 1936, pour laisser
la place à la nouvelle exposition internationale de 1937.
En 1986, Orsay récupère les trois animaux et les six jeunes
femmes et les envoie se refaire une beauté à la fonderie de
Coubertin à Saint-Rémy-Lès-Chevreuses.
Deux autre sculptures animalières moins connues ont aussi été
changées de place.
Non loin de la tête en cuivre martelé de la statue de la Liberté d'Auguste Bartholdi, deux bœufs sculptés par Isidore-Jules Bonheur (1827-1901) trônaient sur le champs de Mars. Il n'y a pas de trace écrite de ce déménagement, les photos montrent qu'au moins un a atterri à droite ou à gauche de l?entrée principale des abattoirs de Vaugirard, aujourd'hui parc George Brassens dans le 15 éme arrondissement. Pourtant l'affaire n'est pas si simple, en effet seul un des deux boeufs tient sa tête haute, l'autre baisse le col. Les deux statues du parc Brassens ont la tête haute, et pour corser l'enquête, il y en a deux autre devant l'entrée des abbatoirs de Cureghem.
Photo captée depuis le site Wikipedia.
Isidore-Jules Bonheur obtiendra une médaille d'or à l'exposition de 1889.