Charles Garnier, architecte de l’opéra de Paris (1867-1875) , fut choisi pour réaliser une histoire de l’habitation. Il entreprit donc de dessiner les plans de quarante-quatre types de constructions étalées en rang d’oignons, au pied de la Tour Eiffel, dans leur environnement végétal.
Hutte d'Afrique par Charles Garnier
Extrêmement critiqué par les architectes de l’époque, l’idée fut vite répandue que seule l’imagination de Garnier avait dicté ses choix fantaisistes. Pour l’exposition, on avait recréé une ambiance de maison de pécheurs des mers du nord dans ce petit chalet de bois..
Prespective cavalière de l'histoire de l'habitation de Garnier avec le palais du trocadero, qui est en fait de l'autre côté de la Seine. Le chalet scandinave est au milieu à gauche , dessiné en marron clair.
La même perspective que la carte ci-dessus.
A gauche de l'image, le chalet de monsieur Martin
Le chalet scandinave, en bas, à gauche.
Serafin Ferdinand Martin, créateur de jouets automates au 80 (on trouve parfois 88) boulevard de Ménilmontant vient habiter Champigny-sur-Marne et fait construire sur son terrain le chalet scandinave de Garnier qui est construit tout en rondins de bois. Rehaussé sur un premier niveau en pierre, le constructeur de jouet, dans un premier temps y habita avec sa famille, la maison principale, sur le même terrain étant alors encore en construction. Les jouets Martin furent rapidement célèbres.
La devise de leur inventeur était : « Je fais ce que je vois ». Les petits automates sont vendus dans tous les magasins de jouet de France et sur catalogues. Une armée de colporteur sillonne le pays. Le succès populaire se rapportait aussi au prix de vente puisqu’il coûtait en général entre 1,45 francs et 1,95 francs alors qu’une paie d’ouvrier était de 5 francs par jour.
On peux concidérer Ferdinand Martin comme l'inventeur du jouet moderne. En 1878, il dépose un brevet pour un petit poisson rouge en méta, dont la queue est actionnée par un élastique de caoutchouc. Le succés est immédiat.Il puise son imagination aussi bien auprés des animaux que des petits métiers. Bien sûr les automates Martin étaient présents aux expositions universelles de 1889 et de 1900. On peux encore en voir au musée des Arts et Métiers dont « Le fauteuil roulant de l’exposition », spécialement conçu pour l’expo de 1889. Pour l'année 1900, sa production s'éleva à 800 000 automates produits. Il meurt en septembre 1919, et est enterré au cimetière du Pére Lachaise.
Le chalet, aujourd'hui
L'Opéra Garnier autour de 1889